L’allégresse de la femme solitaire – Irène Frain
Un jour d’août 1853, une goélette jette l’ancre dans un port californien. À la couleur de sa grand-voile, les habitants comprennent que son capitaine a réussi l’impensable : capturer la « Femme Solitaire » , ultime représentante d’un peuple immémorial, abandonnée dix-huit ans plus tôt dans une île sauvage située au large de Los Angeles et Santa Barbara. Elle parle une langue énigmatique et, contre toute attente, irradie une joie extraordinaire.
Un nouveau venu dans la région, le Dr Shaw, noue avec elle un lien très fort. Pendant qu’il tente de déchiffrer sa langue, il s’interroge : qu’a-t-elle vécu dans l’île ? Les clans de la ville se reforment et menacent la survie de la Femme Solitaire. Le Dr Shaw prend fait et cause pour elle – un combat pour la vérité. Tel est le ressort de ce magnifique roman choral fondé sur un fait divers authentique.
On y retrouve la passion d’Irène Frain pour les héroïnes confrontées à l’adversité, les peuples opprimés, les langues perdues, l’océan, les horizons lointains. L’oeuvre d’Irène Frain est riche d’une trentaine de romans et biographies salués par la critique et le public pour leur souffle narratif et leur documentation sans faille. Certains sont devenus des classiques : Le Nabab, Secret de famille, Devi, Les Naufragés de l’île Tromelin, Sorti de rien, Marie Curie prend un amant.
Son dernier roman, Un crime sans importance (Seuil, 2020), a reçu le prix Interallié.