Les flots sombres – Thibaud Latil-Nicolas

Les Chevauche-Brumes ont déserté les légions royales du Bleu-Royaume pour aller traquer les créatures maléfiques issues du brouillard noir : désormais dispersées aux quatre coins du monde, elles attaquent les populations civiles sans défense. Tandis que les réfugiés affluent à Antinéa, la capitale, et exacerbent les rivalités entre le régent du royaume et le clergé d’Enoch, sur mer, un monstre terrifiant fait des ravages parmi les navires.
Les anciens de la neuvième compagnie pourront-ils faire face à tous ces périls ? Se déroule dans le même univers que Chevauches-Brumes mais peut se lire indépendamment.

Chevauche-Brumes – Thibaud Latil-Nicolas

Chevauche-Brumes nous plonge au plus près d’une troupe de soldats aguerris mais marqués par les combats, des lansquenets maniant aussi bien l’épée que le mousquet. Au sortir d’une énième bataille, alors qu’ils aspirent à un repos mérité, leur suzerain leur demande d’enquêter sur l’étrange phénomène magique appelé la Brume d’Encre. Dans les terres septentrionales, ce sombre orage a toujours existé, bouchant telle une montagne, la frontière nordique.
Mais depuis quelques temps, ses flancs évanescents s’alourdissent de foudre et vomissent des créatures immondes et mortellement dangereuses qui mettent en péril la sécurité même de l’État. En reprenant la route, la troupe devine que l’enquête n’est qu’un alibi et qu’au bout du chemin ils devront se sacrifier. Mais pour qu’elle cause, au final ? Né en 1985, Thibaud Latil-Nicolas a eu la chance de grandir au milieu des livres.
C’est ainsi qu’il développe un goût prononcé pour l’Histoire en découvrant la littérature des tranchées, les mémoires du capitaine Coignet et les récits de Pierre Clostermann. Viendront ensuite les récits imaginaires comme Michel Strogoff, le Cycle de Tschaï et le Hobbit. Un nouveau monde s’ouvre alors à lui et il se décidera enfin à fusionner ces différentes influences en se livrant à l’exercice de la plume.

Sous le parapluie d’Adélaïde – Romain Puertolas

Le matin du 25 décembre, alors que le spectacle de Noël bat son plein sur la place de la ville de M., Rose Rivières, une jeune femme, est assassinée au beau milieu de la foule. Le comble est que sur les cinq cents personnes présentes, aucune n’a vu ni entendu quoi que ce soit. Sauf peut-être, cet insolite témoin, abrité sous le parapluie d’Adélaïde… Romain Puertolas est décidément un maître des coups de théâtre.
De fausse piste en rebondissement, tel un Sherlock Holmes, il poursuit une enquête littéraire qui vous mènera là où vous ne vous y attendiez pas !

Histoire du fils – Marie-Hélène Lafon

Le fils, c’est André. La mère, c’est Gabrielle. Le père est inconnu. André est élevé par Hélène, la soeur de Gabrielle, et son mari. Il grandit au milieu de ses cousines. Chaque été, il retrouve Gabrielle qui vient passer ses vacances en famille. Entre Figeac, dans le Lot, Chanterelle ou Aurillac, dans le Cantal, et Paris, Histoire du fils sonde le coeur d’une famille, ses bonheurs ordinaires et ses vertiges les plus profonds, ceux qui creusent des galeries dans les vies, sous les silences.

Le cœur synthétique – Chloé Delaume

Adélaïde vient de rompre, après des années de vie commune. Alors qu’elle s’élance sur le marché de l’amour, elle découvre avec effroi qu’avoir quarante-six ans est un puissant facteur de décote à la bourse des sentiments. Obnubilée par l’idée de rencontrer un homme et de l’épouser au plus vite, elle culpabilise de ne pas gérer sa solitude comme une vraie féministe le devrait. Entourée de ses amies elles-mêmes empêtrées dans leur crise existentielle, elle tente d’apprivoiser le célibat, tout en effectuant au mieux son travail dans une grande maison d’édition.
En seconde partie de vie, une femme seule fait ce qu’elle peut. Les statistiques tournent dans sa tête et ne parlent pas en sa faveur :  » Il y a plus de femmes que d’hommes, et ils meurent en premier.  » A l’heure de #metoo, Chloé Delaume écrit un roman drôle, poignant, et porté par une écriture magnifique.

Illusion – Maxime Chattam

Bienvenue à Val Quarios, petite station de ski familiale qui ferme ses portes l’été. Ne reste alors qu’une douzaine de saisonniers au milieu de bâtiments déserts. Hugo vient à peine d’arriver, mais, déjà, quelque chose l’inquiète. Ce sentiment d’être épié, ces « visions » qui le hantent et cette disparition soudaine… Quels secrets terrifiants se cachent derrière ces murs ? Hugo va devoir affronter ses peurs et ses cauchemars jusqu’à douter de sa raison…
Bienvenue à Val Quarios, une « jolie petite station familiale » où la mort rôde avec la gourmandise d’une tempête d’été. Un thriller haletant et effrayant au dénouement vertigineux.

Les furtifs – Alain Damasio

Ils sont là parmi nous, jamais où tu regardes, à circuler dans les angles morts de la vision humaine. On les appelle les furtifs. Des fantômes ? Plutôt l’exact inverse : des êtres de chair et de sons, à la vitalité hors norme, qui métabolisent dans leur trajet aussi bien pierre, déchet, animal ou plante pour alimenter leurs métamorphoses incessantes. Lorca Varèse, sociologue pour communes autogérées, et sa femme Sahar, proferrante dans la rue pour les enfants que l’éducation nationale, en faillite, a abandonnés, ont vu leur couple brisé par la disparition de leur fille unique de quatre ans, Tishka – volatisée un matin, inexplicablement.
Sahar ne parvient pas à faire son deuil alors que Lorca, convaincu que sa fille est partie avec les furtifs, intègre une unité clandestine de l’armée chargée de chasser ces animaux extraordinaires. Là, il va découvrir que ceux-ci naissent d’une mélodie fondamentale, le frisson, et ne peuvent être vus sans être aussitôt pétrifiés. Peu à peu il apprendra à apprivoiser leur puissance de vie et, ainsi, à la faire sienne.
Les Furtifs vous plonge dans un futur proche et fluide où le technococon a affiné ses prises sur nos existences. Une bague interface nos rapports au monde en offrant à chaque individu son alter ego numérique, sous forme d’IA personnalisée, où viennent se concentrer nos besoins vampirisés d’écoute et d’échanges. Partout où cela s’avérait rentable, les villes ont été rachetées par des multinationales pour être gérées en zones standard, premium et privilège selon le forfait citoyen dont vous vous acquittez.
La bague au doigt, vous êtes tout à fait libres et parfaitement tracés, soumis au régime d’auto-aliénation consentant propre au raffinement du capitalisme cognitif.

Nature humaine – Serge Joncour

La France est noyée sous une tempête diluvienne qui lui donne des airs, en ce dernier jour de 1999, de fin du monde. Alexandre, reclus dans sa ferme du Lot où il a grandi avec ses trois soeurs, semble redouter davantage l’arrivée des gendarmes. Seul dans la nuit noire, il va revivre la fin d’un autre monde, les derniers jours de cette vie paysanne et en retrait qui lui paraissait immuable enfant. Entre l’homme et la nature, la relation n’a cessé de se tendre.
A qui la faute ?

Une cosmologie de monstres – Shaun Hamill

« Dans Une Cosmologie de monstres, Shaun Hamill allie brillamment les univers angoissants de H. P. Lovecraft avec l’histoire contemporaine d’une famille menacée de destruction par des forces surnaturelles. Il réussit son coup, parce que ces braves gens pourraient être nos voisins. L’horreur ne fonctionne que lorsque nous nous attachons aux personnes concernées ; nous nous attachons aux Turner, et leurs cauchemars deviennent les nôtres.
La prose de Hamill est sobre, tout simplement belle. Voilà à quoi ressemblerait un roman d’horreur signé John Irving. J’ai adoré ce livre, et je pense qu’il vous plaira aussi ». Stephen King La Famille Turner, de Vandergriff (Texas), se tient sur le seuil d’un monde terrifiant dominé par une cosmologie de monstres. Est-ce le leur ou est-ce le nôtre ?

Une amitié solaire – Dane cuypers

« 1906. Marseille est dans son âge d’or ? : premier port de France, le pont transbordeur – sa Tour Eiffel – entre les deux quais. Albert Cohen et Marcel Pagnol, nés tous deux en 1895, l’un à Aubagne, l’autre à Corfou, et arrivés à Marseille au début du siècle, se rencontrent au Grand lycée, devenu le lycée Thiers. Leur amitié surgit là, tout de suite, une évidence : « Marcel de mon enfance, aussitôt aimé, le premier jour de mon entrée en sixième d’abord appelé Pagnol et puis, quelques semaines plus tard, appelé Marcel, à jamais mon frère et ami » , écrit Cohen.
Elle durera toute leur vie. Entrant dans l’âge adulte, ils quittent Marseille, l’auteur de Belle du Seigneur pour Genève, celui de Marius pour Paris. Ils se reverront très peu. Loin des yeux mais près, très près, du coeur. Si différents, si proches. Une amitié solaire ? Oui. Parce que dénuée de rivalité, dans la spontanéité, à jamais du côté de l’enfance. Solaire aussi bien sûr parce que ce sont deux hommes de la Méditerranée.
Qui aiment passionnément la vie, mais qui font passer leur écriture germée au soleil avant tout. Leur vie, leur œuvre, au prisme de cette amitié née dans la lumière, c’est ce que ce livre vous propose de découvrir ou de redécouvrir. Vous pensiez les connaître, vous serez surpris.