Je me promets d’éclatantes revanches – Valentine Goby

En 2011, alors que Valentine Goby envisage de se lancer dans l’écriture de son roman Kinderzimmer, une rescapée des camps lui conseille la lecture de l’oeuvre de Charlotte Delbo. De cette femme née en 1913, sympathisante communiste, résistante, déportée politique, survivante d’Auschwitz-Birkenau et de Ravensbrück, Valentine Goby n’a jamais entendu parler. Pourtant, la découverte de son oeuvre est une révélation.
Bientôt, la poétesse devient pour elle un point de repère, une compagne de route. C’est elle qui lui permet d’entrer à Auschwitz par la puissance de la langue, rendant son entreprise d’écrire une fiction sur les camps acceptable, légitime. C’est elle aussi qui lui révèle qu’il est possible de quitter Auschwitz par l’écriture. Dans cet hommage vibrant à la littérature et à la force du langage, Valentine Goby sonde et explore les mots de celle qui, comme elle et ses personnages, a choisi de préférer la vie.

Un monde à portée de main – Maylis de Kerangal

A vingt ans, Paula entre dans le prestigieux Institut de peinture de Bruxelles. Elle y apprend à copier les surfaces qui composent le monde, à donner l’illusion des matières vivantes. Les nuits blanches s’enchaînent, les sentiments tournoient. Des studios de cinéma de Cinecittà, à Rome, au fac-similé de la grotte de Lascaux, elle s’immerge dans le travail. Sous son pinceau, les images enchevêtrent le passé et le présent, le loin et le proche, la fiction et la vie.
Mais si Paula veut comprendre le monde qu’elle peint, il lui faudra d’abord le saisir de ses mains.

Au soleil redouté – Michel Bussi

Au coeur des Marquises, l’archipel le plus isolé du monde, où planent les âmes de Brel et de Gauguin, cinq lectrices participent à un atelier d’écriture animé par un célèbre auteur de best-sellers. Le rêve de leur vie serait-il, pour chacune d’elles, à portée de main ? Au plus profond de la forêt tropicale, d’étranges statues veillent, l’ombre d’un tatoueur rôde. Et plein soleil dans les eaux bleues du Pacifique, une disparition transforme le séjour en jeu…
meurtrier ? Enfer ou paradis ? Hiva Oa devient le théâtre de tous les soupçons, de toutes les manipulations, où chacun peut mentir… et mourir. Yann, flic déboussolé, et Maïma, ado futée, trouveront-ils lequel des hôtes de la pension Au soleil redouté… est venu pour tuer ? Un huis clos à ciel ouvert, orchestré de main de maître.

L’ivresse des libellules – Laure Manel

Quatre couples d’amis décident de s’octroyer des vacances sans enfants dans une luxueuse bastide. Mais l’ambiance qui promettait d’être insouciante et idyllique ne tarde pas à se charger d’électricité. La faute aux caractères (et petites névroses) de chacun et chacune, aux modes de vie différents, à l’usure et à la routine qui guettent les amoureux quand s’invite le quotidien, et à des parents qui ont oublié ce qu’était leur existence lorsqu’ils ne l’étaient pas encore…
Quand débarque une jeune et jolie célibataire, le groupe est plus que jamais au bord de l’implosion.

La vie est un roman – Guillaume Musso

POUR LUI, TOUT EST ÉCRIT D’AVANCE POUR ELLE TOUT RESTE A ÉCRIRE « Un jour d’avril, ma fille de trois ans, Carrie, a disparu alors que nous jouions toutes les deux à cache-cache dans mon appartement de Brooklyn ». Ainsi débute le récit de Flora Conway, romancière renommée à la discrétion légendaire. La disparition de Carrie n’a aucune explication. La porte et les fenêtres de l’appartement étaient closes, les caméras de ce vieil immeuble new-yorkais ne montrent pas d’intrusion.
L’enquête de police n’a rien donné. Au même moment, de l’autre côté de l’Atlantique, un écrivain au coeur broyé se terre dans une maison délabrée. Lui seul détient la clé du mystère. Et Flora va le débusquer. Une lecture à nulle autre pareille. En trois actes et deux coups de théâtre, Guillaume Musso nous immerge dans une histoire étourdissante qui puise sa force dans le pouvoir des livres et la rage de vivre de ses personnages.

Les amants de la rivière-Rouges – Marie-France Desmaray

Un matin d’octobre 1921, Louise, quinze ans, quitte sa Vendée natale le cœur lourd… et le ventre rond. La jeune fille-mère se réfugie en Charente, où elle est accueillie par des Vendéens du bocage établis sur ces terres. En échange de l’entretien de leur maison, elle trouve chez eux la douceur d’un foyer pour élever sa petite Rose. Elle rencontre bientôt Marius, issu d’une longue lignée de gabariers, et l’espiègle Juliette, qui deviendra sa plus proche amie.
Tout sourit à Louise, cuisinière de talent, qui se crée, derrière les fourneaux, une solide réputation auprès des notables. Jusqu’au drame… Une nouvelle aventure l’appelle alors : celle du Nouveau Monde avec sa nature hostile, sa population chaleureuse. Lui offrira-t-elle l’espoir d’un avenir meilleur ? Une immersion romanesque dans la province du Manitoba, à l’ouest du Québec. Une saga généreuse et vibrante célébrant le courage des pionnières.

Minute, papillon ! – Aurélie Valogne

Rose, 36 ans, mère célibataire, est une femme dévouée qui a toujours fait passer les besoins des autres avant les siens. Après avoir perdu son père et son emploi, la jeune femme apprend que Baptiste, son fils unique de 18 ans, quitte la maison. Son monde s’effondre. Cette ex-nounou d’enfer est alors contrainte d’accepter de travailler comme dame de compagnie pour une vieille dame riche et toquée, Colette, et son insupportable fille, la despotique Véronique.
Et si, contre toute attente, cette rencontre atypique allait changer sa vie ?

Port-des-vents – Dufour Hortense

A Port-des-Vents, village-îlot charentais bordé par l’océan, souffle un vent continu, ravageur. Parmi les habitants, une lignée de femmes puissantes, soudées, qui habitent une petite maison de pêcheurs. Les hommes de la famille sont morts. Le rude monde marin et les passions se sont chargés de ces morts-là. Les femmes, elles, rebâtissent sans cesse ce que le vent détruit. Chaque jour elles poussent la lourde brouette pleine d’huîtres.
Elles sont les passeuses, se transmettant, immuablement, les gestes de la vie, de la maternité. Autour d’Adèle, l’aïeule, vivent quatre générations de femmes : Adrienne, Marjolaine, Indiana et Elena. Elles sont restées pour toujours à Port-des-Vents, sauf Elena qui s’en est éloignée et qui y revient quand les fruits du verger abondent ; les étés à Port-des-Vents sont splendides. Il y a celle, enfin, par qui tout est arrivé : Adrienne.
 » Tout est de la faute de la belle Adrienne.  » Car à Port-des-Vents, les passions sont dévastatrices…